L e s   p i è c e s   a n t é r i e u r e s

Voici les pièces jouées ces dernières années par la troupe du Théâtre du SOL, de la plus récente à la plus ancienne, ou presque ....



Comme Il Vous plaira - 2015 - V2 par Theatre-du-sol

    



 

 

             Le songe d'une nuit d'été

    

 

La Balade du Grand Macabre Le Mariage Forcé
Les Femmes Savantes Le Cercle de Craie Caucasien Melchior en Fête
 
Giraudoux encore et toujours Le Mariage de Figaro Les Joyeuses Commères de Windsor
Un riche trois pauvres Une autre nuit Momies Blues
Electre Ulysse L'oiseau Vert
Filets de SOL Classe Terminale La Pyramide
Du vent dans les branches de Sassafras Il sera un fois Monopolis Troie
Le songe d'une nuit d'été Comme il vous plaira Le mariage de la fille de Melchior Philibert



Voici celles jouées par les ateliers :

Classe Terminale Le Bar du Crépuscule Le Roi se Meurt



Autres représentations :

Chez Jeanne

Les Mariages Forcés, de Molière

( 2 0 0 9 )

 

Le Mariage Forcé

 

  • Résumé

C’est une farce. Une commande royale. Molière s’est inspiré librement de Rabelais et de son TIERS LIVRE. La question qui se pose à Sganarelle est : « dois-je  me marier ? et épouser une femme beaucoup plus jeune que moi ? ».Questions savoureuses sous la plume de Molière qui a épousé Armande quelques mois auparavant ! Mais on le verra, la pièce dépasse largement les limites de ce thème du mariage. C’est une suite de sketches qui sont autant de satires  des « spécialistes » en tous genres. Et avant tout, LE MARIAGE FORCE est une « machine comique »utilisant les ressorts les plus simples et les plus efficaces. Est-on loin des FEMMES SAVANTES ? En tout cas, c’est le même homme qui a écrit les deux pièces, et ce n’est pas le mondre intérêt de cette confrontation. Une comédie avec masques, dans la tradition de la farce et de la comédie italienne.

 

 

  • Lieu et dates

- Le 27 juin et le 4 juillet 2009, à la Propriété Melchior Philibert
- Les 8 et 9 mai 2010, au Sémaphore d'Irginy

 

 

 

  • Distribution

Alexandra TOUREL

Anne PERREL

Magali MORIN         

Myriam BRUYERE

Pascale BIETRI

 

Sganarelle

Morphurius, égyptienne, Lycaste

Géronimo, égyptienne, Alcantor

Dorimène, Pancrace, Alcidas

Dorimène, Morphurius

 

Mise en scène : Bernard DANGAS

Décoratrice : Myriam BRUYERE

Communication : Adeline AVRIL

Lumières : Vincent NIZET

 

Costumes, décors, intendance, communication :

toute la troupe avec l’aide précieuse de :

Gilles FORNELLI, Claudine BAYARD,

Pierrette MEUNIER, Marie-France PERIER

Le Mariage Forcé

Les Femmes Savantes, de Molière

( 2 0 0 9 )

 

Les Femmes Savantes

 

Pour nous, il était hors de question de faire des « redites » et de conserver la mise en scène d’il y a 10 ans. La moitié des acteurs actuels étaient déjà présents, mais tous ont changé de rôle. Mais ce n’était pas suffisant et nous avons cherché à explorer d’autres pistes, à renouveler notre point de vue sur la pièce. La mise en scène d’il y a dix ans s’était appuyée sur le côté ridicule des femmes savantes. D’où l’utilisation au premier degré des ressorts comiques de la pièce. Les femmes savantes affublées de costumes aux couleurs vives, avec des grandes perruques également colorées. Un Trissotin « romantiquissime », …etc. Pour cette nouvelle présentation, nous sommes partis de la constatation que faire des femmes savantes des marionnettes comiques (comme dans Les Précieuses) déclenchait facilement le rire mais enlevait à ces femmes beaucoup de leur humanité. C’est cette humanité que nous avons voulu montrer. Ces femmes ne sont pas des fofolles. Elles ont une mise stricte (noir et blanc). Elles ont leur logique. Elles aiment (ou croient aimer), elles se battent, elles souffrent parfois. Bref, elles sont vivantes, même si elles sont parfois aveuglées par leur désir de connaissances (tout à fait légitime en soi) et leur jugement erroné sur la personne de Trissotin, leur « gourou ». Mais il y avait le III° acte. Impossible de ne pas les rendre ridicules dans cette partie de la pièce. C’est ce qui explique le décalage que nous avons voulu entre ce III° acte et le reste de la pièce. Transposées dans le cadre d’un spectacle auquel elles assistent ou d’une rencontre (genre vernissage), elles peuvent (snobisme ? enthousiasme collectif ?) devenir pour un temps franchement ridicules sans que cela entame leur cohérence et leur humanité. Ne sommes-nous pas tous parfois ainsi dans de telles circonstances ?!) Ce III° acte apparaît donc comme une parenthèse, et si nous l’avons un peu « modernisé », c’est pour mieux marquer la différence avec le reste de la pièce. En complément certains jours nous donnerons une farce de Molière, Le Mariage forcé. C’est l’autre côté du génie de Molière, un comique franc et massif et particulièrement efficace. Qu’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas d’un moindre intérêt. Le burlesque est une chose terriblement difficile à concevoir, … et à jouer.

 

 

 

  • Résumé

 

Molière a 50 ans. Il a énormément de travail : il dirige sa troupe, il joue, il écrit et met en scène des pièces pour les fêtes royales et pour son propre théâtre. Il est célèbre et a beaucoup d’admirateurs. Des ennemis aussi. Un homme actif et créatif, vivant intensément (pour un an encore, mais c’est une autre histoire) Paradoxalement, cette hyper-activité pourrait expliquer que Molière ait mis 4 ans à écrire la pièce (lui qui, avait écrit DOM JUAN en 3 mois). Besoin de prendre son temps au moins pour une fois ? Désir de réaliser cette grande comédie en 5 actes  et en vers qui serait l’apogée de son œuvre ? Entreprise réussie en tout cas. LES FEMMES SAVANTES est une  pièce dans laquelle on sent la maîtrise d’un auteur en pleine possession de sa technique.

 

Il y a plusieurs niveaux de lecture de la pièce : LES FEMMES SAVANTES, c’est en premier lieu une histoire d’amour (des amours contrariées, de la haine ,  de la jalousie, …), et c’est l’histoire d’une famille (comme dans certains feuilletons-télé, … et comme souvent chez Molière), avec ses rapports de pouvoir…(mari et femme), ses affinités sélectives (Henriette et son Père, Armande et sa Mère). On y voit aussi que « quand les parents mangent des raisons verts les dents des enfants en sont agacées ». Et cette famille vit dans un monde qui n’est pas le nôtre, certes, mais qui a quand même des points communs avec celui dans lequel nous vivons : rapports de classes, banquiers, catastrophes annoncées, procès, faux intellectuels et professionnels de la culture avec leurs petits cercles d’initiés, ou de parasites (on ne citera pas de noms, mais les Trissotin existent encore de nos jours !)

Trissotin. Peut-être le personnage central  de la pièce (même s’il n’ apparaît qu’au III° acte, comme Tartuffe).  Pour Molière (qui a des comptes à régler !) Trissotin était un personnage connu, l’abbé Cotin. Académicien, prédicateur, connaissant l’hébreu, le syriaque et le grec, poète à ses heures  (Molière a eu le culot  de reproduire dans sa pièce, textuellement, deux de ses « œuvres », et de s’en moquer !), à l’époque, tout le monde a compris qui se cachait sous le nom de Trissotin. D’où par exemple ce poème écrit à la mort du pauvre abbé :

 

« Savez-vous en quoi Cotin / diffère de Trissotin ?

Cotin a fini ses jours / Trissotin vivra toujours. »

 

Pour nous la référence est morte, même si l’anecdote garde toute sa saveur. C’est pourquoi nous avons voulu donner du personnage une image un peu « modernisée », en résonance avec la société du spectacle dans laquelle nous vivons. Entre Lagerfeld et Lucchini nous avions  le choix des modèles ! Face à une œuvre classique, deux tentations  se présentent au metteur en scène : une représentation archéologique ou une actualisation forcenée. Nous avons essayé d’éviter ces deux écueils.  De même, il y a dans la pièce des éléments comiques et des ferments tragiques. Certaines mises en scène privilégient les uns ou les autres. Notre fidélité à Molière a été de ne sacrifier ni les uns ni les autres. Il nous a semblé que le mieux était … de  faire confiance à l’auteur.

 

Au spectateur d’en juger.

 

 

 

  • Lieu et dates

 

- Les 1er et 2 mai 2009 au Sémaphore

- Les 26, 27 et 28 juin puis les 3 et 4 juillet 2009, à la Propriété Melchior Philibert

 

 

 

  • Distribution

Armande              

Le notaire            

Henriette             

Philaminte           

Ariste                   

Vadius                           

                           

Trissotin              

Chrysale               

Bélise et               

Martine                

Clitandre              

 

  Agnès CROIBIER

Alexandra TOUREL

Aurélie VIOLLET

Caroline ORSI

Daniel CORTIER

Jean-François DESCOURS ou

Alexandra TOUREL

Jérôme ORSI

Michel GUIGUITANT

Pascale MAES et

Anne-Françoise PERROTTO

Yann L’HERMITTE ou

Vincent NIZET

                                 
Et dans les rôles des valets et aides sur le plateau : Ninon GIRARD, Clément GAGNEUX, Kevin RIDARD

 

 

Mise en scène : Bernard DANGAS

Décoratrice : Myriam BRUYERE

Communication : Adeline AVRIL

Lumières : Vincent NIZET

 

Costumes, décors, intendance, communication :

toute la troupe avec l’aide précieuse de :

Gilles FORNELLI, Claudine BAYARD,

Pierrette MEUNIER, Marie-France PERIER


 

Le Cercle de Craie Caucasien, de Brecht

( 2 0 0 8 )


 

Le SOL a choisi de jouer cette pièce qui est un des chefs d’œuvre de Brecht, une pièce accessible à tous les publics (ce qui n’est pas le cas de toutes les pièces de Brecht), une belle histoire pour petits et grands.

Affiche Le Cercle de Craie Caucasien

  • Résumé
Un prologue : des paysans se disputent une terre…
Qui a le plus de droit de la mettre en valeur ?
Toute la pièce sera une parabole censée répondre à cette question.

Révolution au palais de Nukka en Georgie.
Le gouverneur est décapité. Sa femme s’enfuit en abandonnant leur fils, Michel.
C’est Groucha, servante au palais (et fiancée à Simon, un soldat qui part à la guerre) qui recueille l’enfant. S’ensuivent pour elle de nombreuses péripéties.

Elle rencontre beaucoup de difficultés pour protéger et nourrir cet enfant qui n’est pas le sien.
Pour lui donner un toit, Groucha accepte même de se marier avec un vieux paysan…

Retour de la "vraie" mère qui réclame son fils.
Procès. Le juge, Azdak, a des méthodes pour le moins originales.
On le suit à travers quelques uns des procès qu’il instruit.
Mais, à qui va-t-il confier l’enfant ?
A celle qui l’a mis au monde puis abandonné, ou à celle qui l’a élevé ?

C’est le jugement du cercle de craie…

 

  • Pourquoi Le Cercle de Craie Caucasien ?

Depuis deux ans, après un choix collectif, les acteurs du théâtre du SOL ont mis en chantier "le Cercle de Craie Caucasien" de Brecht. "Chantier", le mot convient bien à l’entreprise. Après Calaferte, Giraudoux, Beaumarchais et Shakespeare, c’est cette grande pièce de Brecht qui a donc été choisie. Pourquoi ? 

D’abord, parce que c’est une pièce qui est assez peu jouée à cause de sa "démesure" 
: 60 rôles, 12 changements de décors, plus de 100 costumes nécessaires… C’est cette démesure même qui nous a séduits : la troupe compte 27 acteurs, des amateurs chevronnés pour la plupart, ayant passé plusieurs années dans les ateliers du SOL, et ayant connu pour bon nombre d’entre eux les aventures théâtrales des années précédentes. C’est semble-t-il notre rôle de théâtre amateur de monter des pièces qui nécessitent une distribution nombreuse (puisque nous ne sommes pas limités par des contingences financières).

Le choix s’est aussi porté sur Brecht parce que c’était l’occasion de se confronter à un système de jeu nouveau pour nous. Nos expériences théâtrales sont très variées, et chaque fois guidées par l’exploration d’un univers original : théâtre classique (Molière), commedia Dell’ Arte (Gozzi), écritures contemporaines (Calaferte, Copi), comédies de Shakespeare, …

Avec Brecht, il a fallu, en amont des répétitions, une réflexion théorique à partir de lectures nombreuses de et/ou sur Brecht. Sans se laisser étouffer par un carcan idéologique ou esthétique, on ne peut, quand on joue Brecht, éviter de se poser les questions qu’il s’est lui-même posées, et se pencher sur les réponses qu’il y a apportées. Travail passionnant et enrichissant tant pour les acteurs que pour le metteur en scène.

Ce qui nous a intéressés aussi dans cette pièce, c'est le regard de Brecht sur les rappots humains. Il est question bien sûr, des relations et des conflits de classe à classe.  Une grande partie de la fin de la pièce parle de la justice. Parodie, à travers le personnage peu conventionnel d’Azdak. Critique aussi, féroce, de pratiques judiciaires d’un autre temps (?) ; mais en même temps point de départ d’une réflexion pertinente sur ce qu’est et ce que devrait être la justice. Comme presque toujours chez Brecht, au spectateur de prolonger s’il le souhaite cette réflexion…

Mais dans "le Cercle de Craie…", nous retrouvons un des thèmes majeurs du théâtre de Brecht, celui des relations interpersonnelles et de la "bonté". Le personnage de Groucha à partir de son engagement de départ et jusqu’aux ultimes conséquences, nous oblige à nous poser des questions (parfois sans réponse) : qu’est-ce qu’être bon ? La bonté est-elle utile ?  nécessaire ? suffisante ? A l’ère des O.N.G., de la multiplication des associations caritatives, du "charity business", ces questions valent d’être posées. Brecht lui-même a apporté des réponses parfois ambiguës ("La bonne âme du Tsé-Chouan"), parfois pessimistes ("Sainte Jeanne des abattoirs"), parfois plutôt optimistes (" Le Cercle de Craie…"). Encore qu’il y ait beaucoup à dire sur cet "optimisme"… Le monde doit-il nécessairement appartenir à ceux qui le transforment et le "bonifient" ? Bonne argumentation pour MONSANTO ou les colonialistes de tous poils, justification du droit d’ingérence… Comme on le voit, le problème est loin d’être simple. Groucha "sauve" un enfant, mais (comme Azdak) elle doit quitter la ville où tout va reprendre comme avant. Amère et inutile victoire.

On vient d’évoquer d’autres pièces de Brecht alors pourquoi avoir choisi "le Cercle de Craie …" ? Moins jouée que "La  bonne âme", la pièce nous a semblé plus "complète" et plus variée sur le plan théâtral : des chants, un chœur, des scènes de groupes, un kolkose, un voyage , un couple qui naît, se défait et renaît, des tribunaux et des procès, des personnages "riches" et vivants, les fastes de la cour et les campagnes les plus profondes de Georgie…  

En bref, une pièce propre à réconcilier un large public (de tous les âges) avec Brecht, dont l’image, il faut bien le dire, n’est pas toujours très positive : des pièces politiques trop didactiques, un terrorisme intellectuel qui a longtemps régné sur les metteurs en scène (comme s’il n’y avait qu’une façon, austère, froide,… de jouer Brecht !).

Nous voulons casser cette image. "Le Cercle de Craie Caucasien", c’est une belle histoire racontée, c’est du mouvement, de la poésie surtout, et un théâtre qui peut être très efficace. C’est une pièce où l’humour (oui, l’humour !) est souvent présent.

 

  • Lieu et dates 

- les 16 et 17 mai 2008, au Sémaphore d'Irigny

- les 27,28 juin et 4,5 juillet 2008 à 20 h 30, à la Propriété Melchior Philibert

 

  • Distribution

 

Adeline AVRIL
Agnès CROIBIER
Aline AUBERT
Angèle MISTRETTA
Anne PERREL
Anne-Françoise PERROTTO
Aurélie VIOLLET
Caroline ORSI
Daniel CORTIERE
Elsa HORRY
Gabriel LESPINASSE
Guillaume OLLER
Hugo BOUVERET 

 
Jérôme ORSI
Lucien DRISS
Lucile  FORNELLI
Magali MORIN
Manon FORNELLI
Marylou BALESTRIERO
Michel GUIGUITANT
Myriam BRUYERE
Nino SOLER-AVRIL
Pascale BIETRY
Sandrine BESSON
Stéphane PEGOUD
Yann L’HERMITTE

 

Mise en scène : Bernard DANGAS

Communication : Adeline AVRIL, Laure GARDETTE, Gabriel LESPINASSE, Yann L’HERMITTE
Décors, costumes et masques, sous la responsabilité de : Adeline AVRIL, Myriam BRUYERE et Pascale BIETRY
Lumières : Laurent CECH
Bande son : Guillaume OLLER                                            

Remerciements à tous ceux qui nous ont apporté leur aide, et en particulier : Mei CHUAN YANG (pour les chapeaux), Gilles FORNELLI (décors), Jean-Bruno MASSON, Pino, Laurent DRISS, Pierrette MEUNIER, Marie-France PERIER.

 

 

Voir le tract

 

L e  m a r i a g e  d e  l a  f i l l e  d e  M e l c h i o r  P h i l i b e r t

( 1 9 9 4 )

 

 

Un spectacle avec mariage, repas, Le bourgeois gentilhomme de Molière et animation dans la Propriété Melchior Philibert : compagnons, danses des elfes, texte de Lautréamont, allée magique, danses du feu, statues animées, oiseaux chanteurs dans les arbres et illuminations finales.

 

 

 

 

F i l e t s  d e  s o l  ( t r a n c h e s  d e  t h é â t r e )

 ( 2 0 0 0 )

 

 

Un spectacle composé d’un apéritif concert avec "l’Harmonie de Charly-Millery", un repas et quatre spectacles répartis dans la Propriété Melchior Philibert et reliés par des « visites guidées », plus à la fin, cabaret et danses folkloriques dans le pré.

 

Montage à partir des scènes des amoureux du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare. Scènes de couples (Molière, Marivaux, Giraudoux, ...) à la Tour Extraits de la dernière scène de Sodome et Gomorrhe de Giraudoux  au pavillon de chasse Extraits de God (Jambon beurre) de Woody Allen.

 

 

  

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